Ce jour-là, le 7 novembre 2024, les hippodromes français se sont tus. Pas de clameurs, pas de sabots qui frappent le sol. Une pause. Volontaire. Pour montrer du respect à une filière qui traverse parfois des zones de turbulence. Mais chez ZEturf, un choix un peu différent a été fait. Oui, les paris hippiques en ligne ont continué. Mais pas pour les chiffres. Pas pour le jeu. Cette fois, c’était pour eux : les chevaux.
L’idée était simple, presque évidente : transformer cette journée particulière en soutien concret à la protection des équidés. Toutes les recettes nettes de cette journée ont été reversées à la Ligue Française pour la Protection du Cheval (LFPC). Pas un centime gardé. Et au bout du compte, ce sont 48 900 euros qui ont été récoltés. Presque cinquante mille euros qui ne finiront pas dans des chiffres de fin d’année, mais dans des refuges, dans des soins, dans de l’alimentation, dans des vies.
Ce qu’on oublie parfois, c’est que tous les chevaux ne finissent pas leur carrière dans un champ ensoleillé. Certains sont abandonnés, d’autres maltraités, d’autres encore simplement "laissés de côté".
La LFPC, elle, ne regarde pas ailleurs. Depuis 1850, elle se bat, souvent discrètement, pour ceux qu’on ne voit plus. Et avec ce don, elle va pouvoir faire plus :
Parce que la maltraitance, ce n’est pas toujours de la violence. Parfois, c’est juste de l’oubli.
On pourrait croire à une opération d’image. Mais quand on écoute les mots de ceux qui portent ce projet, le doute s’efface.
Richard Corde, président de la LFPC, parle avec les tripes :
« Cette aide va faire une vraie différence. C’est un souffle pour les chevaux, mais aussi pour les bénévoles, les vétérinaires, tous ceux qui donnent tout sans jamais compter.
Et Sylvain Genevée, directeur des opérations chez ZEturf, ajoute avec sincérité
« On ne peut pas aimer les courses sans aimer les chevaux. C’est pour eux qu’on fait tout ça. »
Ce n’est pas une ligne de plus dans un rapport RSE. C’est un engagement vécu, un acte qui parle de lui-même.
Ce n’est pas incompatible. On peut parier, vibrer, suivre les courses… tout en restant profondément respectueux de l’animal. Et c’est exactement ce que ZEturf veut montrer qu’on peut faire partie de la filière hippique et se battre pour qu’elle soit plus éthique, plus responsable, plus humaine. Parce qu’au fond, sans les chevaux, rien de tout cela n’existe. Pas les paris, pas les victoires, pas la magie des dimanches à l’hippodrome. Rien.
Ce genre d’initiatives donne envie de bouger, non ? Pas besoin de grosses sommes, ni d’un profil "militant". Voici comment vous pouvez, à votre tour, aider :
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